Discussion avec une Miss,
Corinne tu es donc vice-championne du Monde.
Comment as-tu vécu l’événement ?
Avec une totale surprise car jamais je n’aurais
espéré participer au mondial, quelle fierté et quelle
joie. Déjà la première étape du grand prix de France
fut particulièrement difficile et j’en profite pour
remercier le groupe de travail de permettre aux
différents niveaux de concourir à ces tournois prestigieux.
Première au grand prix, seconde au Mondial, racontes
Tout a démarré au grand prix grâce aux juges, aux apaches et aux organisateurs. Le travail de sélection fût très pointilleux et c’est tant mieux. Cobra est le premier à se sélectionner avec un bonu de plus de 300 points. Je possède alors une légère avance, mais en Mondio tu le sais aussi bien que moi, rien n’est joué d’avance ! Qui plus est la concurrence est rude (tu m’étonnes : Pessel , Serbin, Barron...) et pour couronner le tout je passe en dernier.
Bienvenue au club ! Je suis également passé dernier, pour moi ce fut un cauchemar, et pour toi, le stress ?
Malgré une pression maximale et une tension inexplicable, mon équipe m’a supportée dans les deux sens du terme (rires). Puis tout s’est enchaîné très vite, les exercices m’ont été favorables. Du coup, je gagne le titre et me voilà sélectionnée pour le Championnat du Monde; Incroyable !
J’ai souvent discuté à chaud avec les utilisateurs revenus d’un mondial et cela dans n’importe quelle discipline. Ils sont tous unanimes, c’est faramineux; Qu’en est-il pour toi ?
J’adopte l’idée. on ressent une immence fierté. Chaque participant pénètre sur le ring accompagné de son hymne et crois-moi, cela prend à la gorge. C’est à cet instant, que j’ai réalisé l’honneur et la confiance qu’il m’était fait de représenter mon pays. il est clair que ce genre de manifestation rend chauvin. J’entends encore les paroles du juge lorsque je suis montée sur le podium sous la Marseillaise : “ça pique les yeux”.
Et au niveau purement travail ?
Vraiment digne des jeux olympiques, 14 nations au coude à coude pour trois titres ! En ce qui me concerne, je fus très impressionnée par l’équipe belge. Elle était selon moi la mieux préparée, tant en qualité d’hommes que d’organisation.
De toute façon les Belges sont vraiment excellents, il n’y a rien à dire sur leur talent. Mise à part leur participation rien d’autre t’a impressionnée ?
Si, le terrain : on se sent tout petit au milieu du stade. D’ailleurs mon manque de concentration a coûté le titre à Cobra. J’ai mal évalué la difficulté du rapport d’objet, ce qui a créé un handicap supplémentaire. Cobra ramène l’objet en 18s au lieu de 15, malheureusement aucune préparation ne peut nous mettre dans ce contexte ! Pourtant nous avons répété un maximun et naturellement entraîné dans des stades. Sauf qu’il n’y avait aucun public dans les tribunes pour déconcentrer le chien et bien sûr, aucun stress sur les épaules de conducteur. A haut niveau, la seule préparation demeure l’expérience.
Revenons à notre Berger adoré
Quand je t’ai connue, tu avais un malinois du nom de Krack du Boscaille. Pourquoi un poil long ?
Krack a 5 ans et je pense à une relève. C’est Jenko de Vulcain qui comblera tous mes désirs. (Chers amis j’ai eu l’occasion de connaître le phénomène Jenko était hors du commun, confirmé excellent, la bête avait le doux surnom de TGV. Une volonté de fer et une compréhension de l’exercice faisait de lui un être à partMais surtout, sa délicatesse de prise en gueule faisait pleurer d’amertune les copains du Verbond et ça c’est cool) Malheureusement après seulement un sélectif Jenko fut térrassé par la maladie. Je savais qu’il serait pratiquement impossible de retrouver pareil bolide, c’est pourquoi mon choix s’est tourné vers un Tervuren.
La formule de circonstance “un Musher sinon rien” ?